Dr David Perlmutter : Ces glucides qui menacent nôtre cerveau

Extraits du livre publié chez Marabout, 470 p

  • 277 : C’est la taille de notre cerveau par rapport au reste de notre corps qui nous différencie le plus des autres mammifères (0,2 % chez l’éléphant, 2,5 % chez l’homme) […] Notre cerveau représente 2,5 % de notre poids total, il consomme 22 % de l’énergie totale dépensée par l’organisme au repos (350 % d’énergie supplémentaire par rapport à celui des autres anthropoïdes, notamment, les gorilles, les orangs outans et les chimpanzés.)
  • 415 : Notre cœur ne battrait pas s’il n’y avait pas le cerveau. Et c’est encore notre cerveau qui nous permet d’avoir différentes perceptions du monde dans lequel nous vivons. C’est grâce à lui que nous ressentons du plaisir ou de la douleur, que nous sommes capables d’aimer, d’apprendre, de prendre des décisions ou de faire en sorte que la vie vaille la peine d’être vécue.
  • 326 : Les tissus adipeux jouent un rôle essentiel dans notre physiologie, au même titre que les autres organes, en raison de la présence d’hormones, et notamment les leptines, […] Il est primordial de maintenir un taux de leptines stable et équilibré, […] en privilégiant un sommeil de qualité  et une alimentation adéquate.
  • 66 : Il est difficile d’imaginer qu’une inflammation du cerveau puisse être impliquée dans la maladie de parkinson, la sclérose en plaque, l’épilepsie, l’autisme, la maladie d’Alzheimer et la dépression, dans la mesure où le cerveau _ à la différence des autres parties du corps_ ne possède pas de récepteurs de la douleur et où, par conséquent, nul ne peut percevoir d’inflammation au niveau de cet organe.
  • 70/71 : L’alimentation et la pratique régulière d’une activité physique peuvent stimuler les processus naturels que notre organisme met en place pour contrôler l’inflammation […] le cerveau a besoin de cholestérol pour bien fonctionner, […] il agit comme un antioxydant un précurseur d’éléments, tel que la vitamine D, dont le cerveau ne peut se passer et permet la synthèse de certaines hormones , parmi lesquelles les hormones sexuelles. Plus important encore, il est un carburant essentiel pour les neurones.
  • P 93 & sq. Le déclin cognitif peut être dû à une carence nutritionnelle […] L’intolérance au gluten touche toujours le cerveau ; […] Tout se passe comme si la présence du gluten mettait hors d’état tout le système immunitaire, à tel point que ce dernier ne peut plus assurer sa fonction de défense naturelle de l’organisme.
  • 193 : Plus la graisse abdominale est développée, plus le cerveau, et en particulier les zones impliquées dans la mémoire et la prise de décision, tend à rétrécir et à se détériorer.
  • 309 : La pratique d’une activité physique (ex 20 mn de marche rapide) contribue à la mise en place de nouvelles connexions neuronales et élargit le champ d’action des neurones nouvellement créés. Les fonctions cognitives sont d’autant renforcées que le niveau d’activité physique sur le long terme est élevé. Faire de l‘exercice permet en outre : 1) de contrôler l’inflammation, 2) d’augmenter sa sensibilité à l’insuline, 3) de maîtriser sa glycémie.
  • 196 en comparant trois régimes alimentaires à apport calorique égal, il est apparu que les personnes qui suivaient le régime le plus pauvre en glucides et le plus riche en graisses étaient celles qui brûlaient le plus de calories.
  • 206 : les cellules du cerveau humain se renouvellent et se différencient tout au long de la vie
  • 217 : la cétose[1] a été une étape cruciale dans l’évolution de l’homme, car elle lui a permis de survivre lorsque la nourriture venait à manquer. […] Une cétose légère est un état normal du métabolisme lorsque nous ne consommons pas de glucides qui, durant 99,9 % de l’histoire humaine, n’ont pas fait partie de l’alimentation de nos ancêtres.
  • 333 et sq en conclusion, il recommande un régime cétogène, quasiment sans glucides mais avec des matières grasses et des protéines, ainsi que des compléments alimentaires et une activité physique, le tout sous contrôle médical. https://www.drperlmutter.com/

[1] Quand les cellules n’ont plus de glucides à disposition, il leur faut trouver une nouvelle source d’énergie. Les « corps cétoniques » sont trois types de molécules formées lorsque des acides gras sont transformés par l’organisme en l’absence de glucose. Deux de ces corps cétoniques sont utilisés par le cœur et le cerveau comme source d’énergie, le troisième est éliminé. C’est la cétosehttps://www.allodocteurs.fr/alimentation/regimes/que-penser-du-regime-cetogene_20855.html